Laura Thomassaint
Auteure, metteure en scène et réalisateure
Je suis née le 29 juillet 1993 à Gonesse dans une cité HLM du Val-d’Oise. C’est exactement le moment que mes grands-parents maternels ont choisi pour retourner vivre dans la ville chaude de Santa Fé, en Andalousie. On appelle ça, un retour volontaire, c’est quand un étranger quitte un pays pour retourner dans le sien.
Après leur départ, Angelita - ma mère - a pleuré pendant très longtemps. Depuis ça, on peut dire que je suis assez douée pour tout ce qui est le deuil et la disparition et toutes les histoires que cela concerne. C’est un peu comme mon truc à moi, on peut dire ça, oui. Un truc que je traîne avec moi et qui serait devenu le mien. Une chose comme ça qui me conduit à colmater par le récit et la parole ce qui manque en moi pour toujours.
Faire récit ne m’a pas été transmis, j’ai donc été le chercher par moi-même, d’abord en étudiant le théâtre à la Sorbonne et dans un conservatoire d’art dramatique. Puis dans les théâtres, et plus tard est arrivé le cinéma. Le cinéma que j’apprends encore aujourd’hui, en travaillant à l’oreillette pour des acteurs, comme j’appelle ça, c’est-à-dire que j’accompagne des acteurs à l’oreille et que je suis une souffleuse de texte tout en apprennant depuis le meilleur des points de vues : à découper un film, à vivre un plateau de tournage, à réaliser, à écrire, à anticiper le montage. (Auprès de Claire Simon, Arnaud Desplechin, Pierre Salvadori, Nicolas Pariser, Emilie Brisavoine, Xavier Giannoli, Frederic Pierrot, Vincent Lindon, Emmanuelle Devos, Catherine Deneuve, etc).
Et puis il y a eu mon premier film, s’il-vous-plaît arrêtez tous de disparaître (à voir ici), un moyen métrage qu’il était possible de voir en compétition au Festival International du cinéma de Brive en 2022, au Festival international du court métrage de Clermont Ferrand en compétition nationale en 2023. Le film a reçu en novembre 2022 le Prix qualité du CNC.
Représentée par Claire Blondel chez Artmedia.
Après leur départ, Angelita - ma mère - a pleuré pendant très longtemps. Depuis ça, on peut dire que je suis assez douée pour tout ce qui est le deuil et la disparition et toutes les histoires que cela concerne. C’est un peu comme mon truc à moi, on peut dire ça, oui. Un truc que je traîne avec moi et qui serait devenu le mien. Une chose comme ça qui me conduit à colmater par le récit et la parole ce qui manque en moi pour toujours.
Faire récit ne m’a pas été transmis, j’ai donc été le chercher par moi-même, d’abord en étudiant le théâtre à la Sorbonne et dans un conservatoire d’art dramatique. Puis dans les théâtres, et plus tard est arrivé le cinéma. Le cinéma que j’apprends encore aujourd’hui, en travaillant à l’oreillette pour des acteurs, comme j’appelle ça, c’est-à-dire que j’accompagne des acteurs à l’oreille et que je suis une souffleuse de texte tout en apprennant depuis le meilleur des points de vues : à découper un film, à vivre un plateau de tournage, à réaliser, à écrire, à anticiper le montage. (Auprès de Claire Simon, Arnaud Desplechin, Pierre Salvadori, Nicolas Pariser, Emilie Brisavoine, Xavier Giannoli, Frederic Pierrot, Vincent Lindon, Emmanuelle Devos, Catherine Deneuve, etc).
Et puis il y a eu mon premier film, s’il-vous-plaît arrêtez tous de disparaître (à voir ici), un moyen métrage qu’il était possible de voir en compétition au Festival International du cinéma de Brive en 2022, au Festival international du court métrage de Clermont Ferrand en compétition nationale en 2023. Le film a reçu en novembre 2022 le Prix qualité du CNC.
Représentée par Claire Blondel chez Artmedia.